L’Autorité fiscale de Gambie (GRA) a réaffirmé son engagement en faveur de la transformation numérique lors des Assemblées Annuelles 2025 de la Banque africaine de développement (BAD), qui se sont tenues à Abidjan.
Ce sommet a rassemblé des décideurs politiques, des financiers et des experts du développement venus de tout le continent pour débattre du développement économique de l’Afrique. À la tête de la délégation gambienne se trouvait le ministre des Finances et des Affaires économiques, Seedy Keita, accompagné du gouverneur de la Banque centrale, Buah Saidy, du premier vice-gouverneur, Dr Abdoulie Jallow, ainsi que de hauts responsables du ministère des Finances et de la Banque centrale.
Le directeur général Yankuba Darboe était accompagné du commissaire général adjoint Essa Jallow et du directeur des services techniques, Yahya Manneh.
- Darboe a participé à un panel clé de partage des connaissances sur le thème : « Exploiter la technologie pour la mobilisation des ressources intérieures en Afrique », au cours duquel il a présenté le parcours de la Gambie vers la modernisation de la collecte des recettes.
Il a mis en avant la réussite de la mise à niveau du système ASYCUDA, passé de la version 2.7 à ASYCUDA++, puis à ASYCUDA World en 2022, soulignant comment ce système a amélioré la collecte des recettes commerciales et l’efficacité aux postes frontaliers et dans les ports.
Il a également présenté plusieurs initiatives numériques, notamment la plateforme nationale de guichet unique pour la documentation commerciale, des systèmes de suivi électronique pour les cargaisons en transit, des ponts bascules numériques au port de Banjul, des systèmes de reconnaissance optique de caractères pour le traitement des conteneurs, des timbres fiscaux numériques et un système de marquage des carburants. Il a souligné que ces réformes ont renforcé la transparence, la responsabilité et la collecte des recettes.
- Darboe a appelé les gouvernements africains à accorder la priorité à la mobilisation des ressources nationales, insistant sur le fait que la dépendance à l’aide extérieure n’est plus viable. Il a souligné la nécessité d’une volonté politique forte, avertissant que les réformes rencontrent souvent des résistances d’intérêts établis.
- Sidi Ould Tah est désormais président de la BAD, succédant à Akinwumi Adesina après dix ans de mandat.
