Le GID appelle à des mesures urgentes de protection de l’enfance

Par: Isatou Sarr

Le Département de l’immigration de la Gambie (GID) a lancé un appel aux ministères concernés et aux parties prenantes pour qu’ils renforcent la protection des enfants vulnérables.

L’institution appelle à la mise en œuvre de mécanismes réglementaires et de surveillance, conformément à la Loi sur les enfants de 2005 et d’autres instruments juridiques.

Cet appel a été lancé à travers un communiqué publié par le GID le 26 mai, suite à une opération conjointe à Daara Medina Suwaneh, une école coranique située à Brufut Heights, où des mineurs ont été trouvés dans un état de santé alarmant.

Selon l’inspecteur Siman Lowe, chargé de la communication du GID, l’intervention a été déclenchée après une rencontre entre le Directeur général de l’immigration, Ebrima Mboob, et un groupe d’enfants lors d’un exercice de routine sur la plage de Brufut.

Les enfants présentaient des éruptions cutanées visibles, des plaies et des signes d’infection, ce qui a motivé une enquête plus approfondie.

Le GID a ensuite mobilisé une opération conjointe impliquant ses unités de protection de l’enfance et de renseignement, ainsi que l’unité de protection de l’enfance de la police gambienne.

 

L’objectif, selon le communiqué, était d’évaluer le bien-être et les conditions de vie des enfants. Cette intervention a conduit au transfert de soixante-et-un (61) élèves, appelés Talibés, au commissariat de police de Brusubi pour des procédures supplémentaires.

Le GID a indiqué que des agents de santé publique des centres de santé de Sukuta et Brufut ont été dépêchés sur place pour inspecter les installations.

Les évaluations préliminaires menées le 26 mai 2025 par le principal agent régional de santé publique de la Région Ouest 1, appuyé par le coordinateur du programme d’épidémiologie et de lutte contre les maladies, ont confirmé que 57 des 101 mineurs souffraient de la gale, une maladie cutanée contagieuse causée par des acariens.

D’après le GID, les enfants touchés comprenaient 35 Gambiens, 17 Sénégalais et 5 Bissau-Guinéens, tous vivant dans des conditions de promiscuité et d’insalubrité sans soins médicaux adéquats.

Le GID a déclaré que l’affaire a été confiée aux autorités sanitaires et a confirmé que le Directeur général a informé le conseiller national à la sécurité, le directeur de la santé publique, le ministre des Affaires présidentielles et l’attaché de défense sénégalais des mesures correctives immédiates.

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