Les institutions de contrôle élaborent un nouvel outil pour renforcer la gouvernance du secteur de la sécurité

Par : Fatou Krubally

Un atelier de cinq jours visant à renforcer la transparence et la coordination entre les institutions de contrôle du secteur de la sécurité en Gambie s’est achevé vendredi à l’hôtel Metzy Residence à Kotu.

L’événement a abouti à l’élaboration d’un nouvel outil destiné à améliorer la gouvernance dans ce secteur stratégique.

Organisé par le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), en partenariat avec le Bureau de l’Ombudsman, l’atelier a réuni des représentants d’organes de contrôle nationaux, d’institutions sécuritaires, de la société civile et des consultants internationaux. Il s’inscrivait dans le cadre d’un projet financé par l’Union européenne intitulé « Processus de réforme du secteur de la sécurité gambien pour une meilleure sécurité, gestion migratoire et frontalière ».

L’initiative s’est concentrée sur l’élaboration d’un document d’orientation et d’un guide de bonnes pratiques pour renforcer la collaboration, la responsabilité et le contrôle efficace entre institutions.

Mark Lynch, chef par intérim du bureau de DCAF, a salué cet atelier comme une étape importante vers la consolidation de la responsabilité interne et externe dans le secteur. Il a félicité les participants pour avoir adopté une approche centrée sur les victimes, soulignant leur professionnalisme et leur engagement pour une appropriation nationale.

« Les principes de transparence et de responsabilité ont été omniprésents durant l’atelier », a-t-il noté, ajoutant que les participants avaient mis au point une feuille de route, un modèle de collaboration et des termes de référence pour un futur forum de coordination conjointe.

L’Ombudsman Bakary Sanyang, dont le bureau coorganisait l’événement, a souligné l’importance d’un partenariat continu. « Pour faire face aux défis complexes de notre jeune démocratie, la collaboration entre institutions de contrôle est essentielle », a-t-il affirmé.

L’hon. Almaameh Gibba, membre de la Commission parlementaire sur la Défense et la Sécurité, a également salué l’initiative, précisant que les outils développés combleraient les lacunes d’information et amélioreraient la coopération interinstitutionnelle.

« Il s’agit d’un document dirigé par des Gambiens, fondé à la fois sur les meilleures pratiques internationales et les réalités locales », a-t-il souligné.

L’atelier s’est clôturé par des engagements à poursuivre la collaboration et à maintenir l’élan. Le DCAF a rappelé que, bien qu’il ait fourni un soutien financier et technique, tous les résultats finaux ont été conçus et validés par les Gambiens eux-mêmes.

 

 

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