Par : Momodou Justice Darboe
Le gouvernement gambien a décidé de maintenir son tarif élevé sur le ciment importé, malgré la signature en février d’un accord de financement Murabaha de 20 millions de dollars destiné à faciliter l’importation de produits essentiels tels que le riz, le sucre, l’huile, les médicaments et le ciment.
Cet accord devait rendre ces produits plus accessibles à la population, mais depuis l’imposition d’une taxe de 500 % sur le ciment (passant de D30 à D180 par sac), les importateurs contestent la mesure devant les tribunaux.
Cette hausse tarifaire a perturbé la chaîne d’approvisionnement du ciment et entraîné des pénuries intermittentes dans tout le pays, affectant de nombreux moyens de subsistance.
Malgré les conséquences économiques et sociales, des sources fiables indiquent que le gouvernement n’envisage aucune révision à la baisse de la taxe.
Les tentatives pour obtenir une réaction du porte-parole du gouvernement Ebrima Sankareh et du ministre de l’Information Dr. Ismaila Ceesay sont restées sans réponse.